J : Quel livre a remis en question tes perspectives de la vie et t’a poussé à te poser des questions? 

M : Je me souviens que le premier livre qui a ouvert la porte du chemin du développement personnel est « Le pouvoir du moment présent » de Eckhart Tolle.

Avant de lire ce livre, je manquais de perspective dans ma vie. Cependant, sa lecture m’a incité à prendre du recul et à explorer des questionnements qui ont provoqué des prises de conscience significatives.

J : Quelles expériences t’ont fait sortir de ta zone de confort et comment ont-elles influencé ta croissance personnelle ? 

M : L’expérience qui m’a le plus permis de sortir de ma zone de confort sur le plan professionnel est la création de ma 1ère startup après 10 ans de salariat en marketing.
Je n’avais jamais travaillé dans le domaine du numérique, ni été entrepreneuse !

J’ai dû surmonter des peurs, affronter le jugement de mon entourage, acquérir beaucoup de connaissances, faire face à des échecs.

Dans la vie personnelle, au-delà des événements de vie tels que les décès, les séparations, les licenciements qui m’ont transformée, je pense que devenir mère est mon plus grand saut dans l’inconnu.

Cela va vous sembler un peu surprenant mais j’aime sortir de ma zone de confort, j’ai appris à trouver tellement de sens, de motivation et de joie que maintenant je le fais régulièrement en « conscience ».
Dernièrement j’ai commencé le chemin de Compostelle, sans jamais avoir fait de randonnée avant !

J : Ressens-tu la culpabilité de la “maman » qui travaille ?  

M : C’est une bonne question ! Spontanément, je dirai « oui ».
Cette culpabilité a évolué, car elle n’est plus aujourd’hui liée au regard des autres, mais plus sur le temps de qualité que j’essaye de trouver.

Dans nos vies à 100 à l’heure, trouver ces espaces n’est pas toujours facile, mais j’essaye. Quand la petite voix de la culpabilité arrive je prends le temps de lui dire : « C’est OK, je fais de mon mieux et c’est déjà bien ».

J : Considères-tu la sensibilité chez la femme comme une force ou une faiblesse ?

M : Je pense que c’est un état qui n’est pas nécessairement lie au genre. Pour moi, la sensibilité est plutôt une ressource que l’on peut cultiver et apprendre à mettre à notre service. Chacun peut utiliser ses ressources pour vivre la vie qu’il souhaite.

J : Quelle activité créative te permet de te reconnecter à ton essence profonde ?

M : La contemplation, la danse, le dessin intuitif, la cuisine, la méditation, les balades en nature. J’explore de plus en plus comment le corps peut nous accompagner dans la reconnexion.

J : Comment remets-tu en question les croyances limitantes pour te libérer de leur emprise ?

M : Je fais appel à des coachs ou des thérapeutes ! Depuis que je suis coach, je suis plus en conscience sur certains de mes mécanismes. 

J : Quelles activités ou pratiques t’aident à créer un espace propice au lâcher-prise ?

M : La joie et le partage sont deux valeurs fondamentales dans ma vie.
J’aime rechercher des moments de joie, surtout les partager.
Pour lâcher prise, la respiration, la gratitude, l’appel à un ami sont des bons moyens.

J : Ta routine bien- être ?

M : Tête, cœur, corps : deux postures de yoga, une bougie parfumée, une musique douce, une ligne sur mon cahier de gratitude, et une visualisation de mon objectif !

J : La meilleure destination pour déconnecter ?

M : Barcelone, avec envolée 😊