La première invitée pour cette interview curiosité est Rose Claverie (@roseharvesseries), journaliste française qui anime le podcast Harvest Series, un podcast pour stimuler votre esprit critique et élargir vos horizons.
J: Quel livre a remis en question tes perspectives de la vie et t’a poussé à te poser des questions?
R : Les livres, c’est vraiment en fonction des phases dans lesquelles tu te trouves. Si tu es dans une phase d’éveil, de croissance et ton inconscient est prêt, en fait, à agrandir et recevoir le livre, ça t’enrichit encore plus.
En ce moment, je suis en phase de croissance intense. Et comme c’est ta première interview, on va commencer fort avec les thèmes du sexe et la sexualité.
C’est une personne que j’avais interviewé sur la “sexualité consciente” pour mon podcast, qui m’avait conseillé de le lire. Ce livre s’appelle en français “Au commencement était le sexe”.
Deux experts, un docteur en psychologie et une psychiatre spécialisée dans les comportements sexuels, remettent en question la théorie de la monogamie préhistorique. Ils suggèrent que les hommes préhistoriques n’étaient pas strictement monogames et que la paternité multiple était courante, favorisant la survie des enfants. Cette idée est appuyée par l’observation de certaines tribus contemporaines. Selon eux, cette approche permettait une sexualité plus épanouie pour les hommes et les femmes.
Alors, évidemment, ce concept est aux antipodes de ma culture et de ce que j’ai appris.
Mais du coup, ça n’en est que plus intéressant, ça ouvre des horizons, ça fait poser des questions.
J: Quelles expériences t’ont fait sortir de ta zone de confort et comment ont-elles influencé ta croissance personnelle ?
R: Je dirais que j’ai une personnalité à être assez enthousiaste et à dire « oui » à tout.
La plupart de mes expériences, personnelles et professionnelles, m’ont permises de sortir de ma zone de confort.
Mon premier stage à BFM TV est un bon exemple. Malgré mes réticences initiales envers l’économie, j’ai fini par l’apprécier et cela m’a ouvert de nouvelles opportunités grâce à mon engagement et à mon travail acharné.
De Paris je suis partie à Londres, j’ai travaillé pour Bloomberg, une chaine de télévision financière. Avec un parcours littéraire, je suis à nouveau sortie de ma zone de confort pour me dédier à la finance.
Mon dernier challenge est de prendre les rênes de ce podcast, une forme de journalisme totalement nouvelle pour moi, et tout cela en anglais, une langue qui n’est pas ma langue maternelle. Je suis passée par des zones de doute, avant de remonter la pente et de me dire qu’il fallait que je voie d’autres qualités que ma langue. J’adore cette expérience !
J : Ressens-tu la culpabilité de la “maman » qui travaille ?
R: Non, pas du tout ! Travailler me rend une meilleure maman, plus rigolote, même si j’oublie parfois des choses. Cela responsabilise mes enfants et renforce leur résilience.
J’ai des souvenirs de mon enfance avec ma maman qui travaillait et qui me faisait souvent participer à son travail. J’étais très fière d’elle et de sa carrière, ce qui a dû influencer mon équilibre entre travail et famille en m’adaptant aux besoins de mes enfants. J’implique également mes enfants dans mon travail pour leur montrer combien j’aime ce que je fais.
J : Considères-tu la sensibilité chez la femme comme une force ou une faiblesse ?
R: Je mettrai un peu les femmes et les hommes dans le même panier concernant ce sujet.
Parfois, j’ai été confrontée à des emplois où les gens me jugeaient superficiellement et faisaient des commentaires sur mon apparence, ce qui m’a rendue plus sensible. Cependant, je crois qu’il est important de trouver un emploi qui valorise la sensibilité et où elle peut être un atout.
Dans mes entretiens pour Harvest Series, ma sensibilité m’a aidée à poser des questions pertinentes, à percevoir les nuances des réponses et à mettre à l’aise les interviewés. Je considère que la sensibilité peut être une véritable force dans les relations humaines, mais il est essentiel de l’accepter et de s’adapter à elle pour éviter que la vie ne devienne un enfer.
J : Quelle activité créative te permet de te reconnecter à ton essence profonde ?
R: Dans mon enfance, j’étais très créative, à travers le dessin et la céramique, mais j’ai fini par me tourner vers l’écriture en raison de mes études en lettres modernes et en journalisme. L’acte d’écrire est pour moi une forme de créativité qui me permet de me reconnecter à moi-même. C’est un moyen d’exprimer mon imagination et d’évacuer les pensées qui me pèsent. Parfois, j’écris dans un journal pour libérer mes émotions et je ressens un grand soulagement. Je jette ensuite les pages pour ne pas les relire, mais cela me permet de faire face à mes problèmes et de relativiser.
J : Comment remets-tu en question les croyances limitantes pour te libérer de leur emprise ?
R: J’ai une solution miracle ! J’appelle mes amies. Malgré le fait que mes amies soient dispersées dans différentes villes, comme Paris, Londres, Hong Kong et Barcelone, j’ai la chance d’avoir toujours une amie de longue date qui est toujours là pour moi. Elles sont incroyablement fortes pour me motiver, me remonter le moral et me dire de ne pas douter de moi. Je suis reconnaissante d’avoir des amies en or comme elles, qui me soutiennent et me poussent à aller de l’avant.
Bien que j’aie aussi des amis masculins, c’est avec mes amies que je trouve un soutien psychologique plus profond et régulier.
J : Quelles activités/pratiques t’aident à créer un espace propice au lâcher-prise ?
R: J’aime bien les activités physiques “fun” comme le tennis, le padel ou même la natation qui me permettent de me divertir et de libérer des endorphines positives. Ces activités m’aident à me recentrer et à trouver des réponses à certaines réflexions, tout en me procurant une sensation de bien-être physique.
J : Ta routine bien- être ?
R: J’adore pratiquer le matin, avant la routine quotidienne, la gym hypopressive, qui sont des exercices de respiration pour remonter le périnée et travailler les abdos, le double effet « Kiss-Cool ». C’est un moment pour moi, où je me concentre sur la respiration.
Cela me permet de respirer, me calmer et me sentir plus centrée.
Et puis la cerise sur le gâteau, c’est de commencer ma journée en embrassant mes enfants, ce geste me procure de la joie et de la bonne humeur !
J : La meilleure destination pour déconnecter ?
R: Voyager est ma passion ultime, peu importe la destination, tant que cela me permet de me déconnecter et de vivre des expériences différentes. Cependant, ma destination préférée reste Chamonix pour profiter des plaisirs de la montagne, que ce soit pour skier en hiver ou faire des balades en été, me permettant ainsi de me ressourcer complètement.
Le calendrier est en ligne. Nutrition, péri ménopause et sexe au programme.
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